La pratique d’un sport individuel peut provoquer souffrance et anxiété, révèle une étude américaine

Judo, foot ou tennis ? Vous êtes peut-être en train de réfléchir à un nouveau sport pour vos enfants l’année prochaine. Une étude américaine pourrait vous apporter un critère de choix supplémentaire.

Rappelez-vous, il y a tout juste un an, la championne de tennis Naomi Osaka renonçait à Roland Garros en révélant la dépression dont elle souffrait. Et bien cette souffrance pourrait avoir un lien direct avec la pratique de ce sport individuel. C’est ce que révèle une étude américaine publiée cette semaine. Les précisions de Géraldine Zamansky, journaliste au Magazine de la Santé sur France 5.

Des chercheurs californiens ont montré que certains sports auraient un effet négatif sur la santé mentale ? Exactement, et cette étude doit d’autant plus nous alerter qu’elle concerne les enfants et les adolescents. Son auteur principal, Matt Hoffman de l’Université d’Etat de Californie, m’a expliqué à quel point ils ont été surpris par les résultats de questionnaires sur la santé mentale des enfants, envoyés aux parents de 11.235 jeunes américains âgés de 9 à 13 ans. Car ils pensaient que la pratique de n’importe quel sport en club serait positive et qu’il y aurait juste des variations entre les sports individuels et les sports collectifs.

Et bien selon leur enquête, pas du tout. Les jeunes engagés dans une pratique sportive individuelle souffrent plus d’anxiété, de dépression, de problème de sociabilité et d’attention que ceux qui ne font pas de sport du tout. Et le résultat est exactement inverse avec les sports en équipe.